Une étoile tombe sans bruit,
Sur un rêve encore endormi.
Elle glisse dans les paupières,
Comme une lueur familière.
Il passe entre les rideaux clairs,
Porte des secrets au fond de l’air.
Chaque souffle est une envie,
De s’envoler dans l’infini.
Elles tournent lentement là-haut,
Comme des billes dans un berceau.
Leur chant traverse les étoiles,
Vers les doudous sous les voiles.
Il veille les rêves des petits,
Assis sur une comète en transit.
Il murmure des contes dorés,
Dans le silence étoilé.
La lune chante tout bas ce soir,
Un chant d’argent, un doux espoir.
Elle berce les cœurs légers,
Sous les oreillers étoilés.
Elles montent dans l’air du soir,
Remplies de rires et de miroirs.
Chaque bulle garde un secret,
D’un rêve né en cachette.
Elle file entre les étoiles vives,
Dans des zigzags qui dérivent.
Chaque boucle est un éclat,
D’un voyage qu’on ne voit pas.
Ils jouent en scène dans le ciel,
Des rôles tendres et éternels.
Chaque rideau en coton doux,
Cache des rires qui rendent fous.
L’enfant s’endort dans un berceau,
Fait de comètes et de flambeaux.
Son souffle devient constellation,
Guidé par l’imagination.
Il mousse des éclats de lune,
Et flotte loin dans la brume.
Chaque bulle sent la paix,
D’un rêve qui jamais ne s’enfuit.
Elle pointe vers les étoiles,
Même quand l’horizon déraille.
Chaque direction est une histoire,
À suivre en pleine nuit noire.
Elle trace des traits lumineux,
Sur les paupières des curieux.
Chaque geste est un doux soupir,
Qui invite à s’endormir.
Elle scintille dans le noir,
Comme un murmure plein d’espoir.
Son éclat tout doux rassure,
Et dissipe les aventures.
On y écrit des mots brillants,
Qui brillent entre deux instants.
Chaque lettre devient étoile,
Qui vole là-haut sans voile.
Le vent du vide murmure bas,
Un chant lointain venu d’ailleurs.
Il caresse les lunes sages,
Avec des mots sans âge.
Elles tracent des traits de feu,
Dans le ciel comme sur un jeu.
Le cosmos devient tableau,
Où l’imaginaire fait les flots.
Derrière la vitre on aperçoit,
Des mondes doux qu’on ne voit pas.
Les étoiles font des signes tendres,
À ceux qui aiment les attendre.
Elle s’endort entre les lunes,
Et rêve de berceuses brunes.
Sa traîne est faite de coton,
Qui borde le grand frisson.
On l’ouvre avec un cœur curieux,
Et des lumières sortent des cieux.
Chaque fragment vibre encore,
D’un rêve qui éclate au bord.
Elle capte les mots du ciel,
Des salutations universelles.
Chaque bip devient caresse,
Pour endormir les tendresses.
Elle s’ouvre quand tout dort,
Et brille plus qu’un trésor.
Son parfum voyage en secret,
Jusqu’au cœur des duvetets.
Elle contient des rêves dorés,
Cueillis dans des étoiles cachées.
On l’ouvre avec attention,
Pour voyager en dimension.
Il flotte entre deux soupirs,
Sous la lumière qui veut s’enfuir.
On s’y allonge pour rêver,
À des mondes doux et voilés.
Elle s’étale sur les joues,
Comme une caresse de hibou.
Elle vient d’un rire ancien,
Tombé des étoiles sans fin.
Elle mélange bleu et violet,
Des couleurs qui font danser l’été.
Chaque teinte devient murmure,
D’une étoile un peu trop pure.
Il tourne lentement dans l’espace,
Chaque planète prend sa place.
Les enfants le regardent dormir,
Tout prêts à le faire revivre.
Elle vole au-dessus des nuits,
Chuchote les mots qui éblouissent.
Son plumage est fait de soie,
Et de tendresse qui croit.
Elle ouvre les portes du silence,
Où dorment les graines d'espérance.
Chaque cliquetis est un bisou,
Dans l'univers doux et flou.
Il glisse sur des comètes lentes,
Avec ses patounes rassurantes.
Il garde les rêves bien au chaud,
Et chante doux sous les halos.